Mot du Directeur
L’état précaire de la Terre, cette « Mère Nature mutilée » (Poulain-Colopibier Jacqueline, Beaud Michel, Beaud Calliope et Larbi Bouguerra Mohamed, 1993), menacée de succomber, et avec elle, toute la vie à laquelle elle aura donné naissance, sont autant des faits qui inquiètent l’humanité.
La déforestation, la perte de biodiversité, la surexploitation des ressources naturelles, la pollution de l’atmosphère, le réchauffement climatique, les atteintes à la santé animale, humaine et aux valeurs culturelles des peuples, le déplacement massif des populations, le déferlement des déchets ... (Beaud Michel, Beaud Calliope et Larbi Bouguerra Mohamed, 1993 ; Heugues Mélanie, Thèse de doctorat, 2009) sont autant des faits qui inquiètent l’humanité.
Pour paraphraser Luhmann Niklas, la question environnementale « est désormais une préoccupation sociale majeure, sinon la seule question urgente à traiter » (Boudes Philippe, Simmel et l’approche sociologique de l’environnement, 2008), étant donné que la situation de notre planète « semble – à moins que notre intérêt propre ne nous aveugle – s’être dramatiquement détériorée. » (Luhmann Niklas, cité par Boudes Philippe, Thèse de doctorat, 2008).
C’est en synergie avec les sciences naturelles de l’environnement que le Centre de recherche en sciences sociales de l’environnement (CRESSE) à savoir : l’anthropologie, l’économie, le droit, la pédagogie, philosophie, la psychologie, les relations internationales, la sociologie, les sciences politiques et administratives, … fera face aux défis de la recherche, de la formation et du service à la communauté en matière environnementale et sociale.